Des journées d'étude et de partage
Depuis la publication des OEuvres complètes, la connaissance de l’oeuvre et de la vie de Madeleine se diffuse, un Parcours de formation et de discernement vocationnel s’est mis en place, la Maison de Madeleine s’est ré-ouverte…
Dans ce nouvel élan, une attente s’est faite jour : le désir d’ouvrir un espace de recherche et de rencontre entre les différents réseaux qui oeuvrent à la connaissance de Madeleine. Cela rejoignait également une intuition que Gilles François, Stéphanie Lefebvre et moi-même partagions : élargir la compréhension des textes de Madeleine par les compétences socio-professionnelles propres à chacun. C’est ainsi que l’idée de « Journée d’études et de partage » est venue.
La formule est simple : se mettre à l’écoute de Madeleine, par un choix de textes envoyés aux participants, contextualisés le jour J par le trio animateur, et partagés en petits groupes ; des remontées libres favorisant un échange en grand groupe ; un repas partagé facilitant les rencontres fraternelles; un temps de témoignage, pour ancrer nos réflexions dans l’aujourd’hui concret de nos vies ; de courtes synthèses de Bernard Pitaud pour ressaisir l’essentiel; le tout porté par la prière qui ouvre et clôt la journée, soutenue par le chant de louange de Stéphanie Lefebvre.
Les thèmes choisis par le trio animateur ont sans doute retenu l’attention des participants : « Notre force de femme », dans la société et dans l’Eglise, avec un ensemble de textes marqués historiquement par le contexte de guerre, puis la relation « Prêtres et laïcs ». Des sujets qui ont trouvé leur pertinence dans la recherche actuelle d’une Eglise plus synodale.
De fait, l’esprit des échanges s’est voulu synodal : alors que les sujets pouvaient donner lieu à des débats, c’est plus l’écoute des uns et des autres, l’accueil des expériences différentes, qui ont permis à chacun d’avancer dans une communion d’Eglise, comme le reflètent certaines expressions de participantes : «J’ai apprécié la bienveillance dans la diversité des points de vue : un grand respect, une parole libre », « la contextualisation des textes », « la dimension fraternelle », « un bon équilibre des générations ». Effectivement, cette intergénération se révèle féconde pour permettre à chacun de creuser son chemin en Eglise, dans la spécificité de sa vocation. La dimension formation est également un soutien pour la jeune communauté Madeleine Delbrêl.
La prochaine journée se prépare donc pour le 23 novembre, sur un des thèmes demandés, la mission, thème central chez Madeleine.
En plus d’être une cellule d’Eglise stimulante et fraternelle, ces journées pourraient favoriser l’émergence de personnes-ressources pouvant répondre aux demandes croissantes d’interventions sur Madeleine.
Sophie Mathis pour le trio animateur