À DIEU DOMINIQUE
Il s’occupe d’abord de la pastorale des jeunes avant d’être responsable de l’ensemble du secteur pastoral jusqu’en 2004. Avec son goût des autres, son enthousiasme communicatif, sa soif de la justice, il noue de belles amitiés avec des élus de la municipalité communiste et notamment son maire Pierre Gosnat. Il rencontre aussi les compagnes de Madeleine Delbrêl : Christine de Boismarmin, Guitemie Galmiche, Anne-Marie Villemant, Suzanne Perrin. Il est séduit par les écrits de Madeleine et son itinéraire spirituel : « Madeleine m'a accompagné dans ma recherche pour dire notre foi à des amis athées dans un langage qu’ils puissent comprendre. Je crois plus profondément qu'auparavant, que l'humanité a besoin du salut, qu'elle a besoin d'être sauvée de sa violence, et que le Christ, le serviteur crucifié, est la parole décisive qui ouvre l'humanité à ce salut.»
Dominique a beaucoup oeuvré à la redécouverte de la spiritualité et de la vocation missionnaire de Madeleine, en particulier dans les communautés paroissiales d’Ivry et au sein de la Mission de France dont Madeleine avait accompagné les premiers pas en 1942. Il aimait citer ce passage de « Missionnaires sans bateau » : « Une fois que nous avons connu la parole de Dieu, nous n’avons pas le droit de ne pas la recevoir ; une fois que nous l’avons reçue nous n’avons pas le droit de ne pas la laisser s’incarner en nous, une fois qu’elle s’est incarnée en nous nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons dès lors à ceux qui l’attendent.»
En mars 2019, Dominique a animé une « réco » organisée par l’Association des Amis de Madeleine Delbrêl, mettant en évidence la grande proximité entre Madeleine et le pape François dans La joie de l’Evangile.
Anne-Marie Viry se fait porte-parole de notre gratitude pour la vie de Dominique : « Avec l’association des amis de Madeleine Delbrêl et la Communauté Mission de France, je rends grâces pour sa vie, inspirée du zèle missionnaire de Thérèse de Lisieux et de Madeleine Delbrêl, et je prie pour que d’autres Dominique soient donnés à l’Église.»
Jean-Christophe BRELLE